Nos protections devenues obsolètes

Bonjour à tous ! 

Aujourd'hui, ce que je vous propose, c'est un débroussaillage tout en douceur, un nettoyage de vos protections en surface.  On va souvent gratter bien loin pour chercher à comprendre et à déverrouiller ce qu'on juge comme des dysfonctionnements chez nous, et il y a des étapes basiques qu'on peut zapper. Je ne vais donc pas vous parler, aujourd'hui des protections encore indispensables pour vous parce qu'elles protègent des parties de vous encore souffrantes. Bon c'est entendu, souvent ces protections ne font qu'activer les souffrances, il n'empêche qu'elles nous permettent de fonctionner ici sur terre et qui plus est, la plupart du temps, elles  développent en nous de belles capacités.

Les protections, dont je veux vous parler, aujourd'hui, sont simplement celles dont vous n'avez plus besoin. Tout le monde grandit, évolue , tous, sans même n'avoir jamais fait, à proprement parler de travail sur soi, avons pris soin de nos parties souffrantes, de nos particularités, de nos différences et les protections que nous avions mis en place pour les protéger  n'ont plus de sens aujourd'hui. Bien souvent, nous nous sommes habitués à porter ses protections au point que nous croyons qu'elles font partie de nous. Regardons les aujourd'hui ! 

Prenons l'exemple de la timidité, avec le filtre des 5 blessures de Lise Bourbeau, quelqu'un de timide a une blessure de rejet et il porte le masque du fuyant, il fuit les autres, détourne son regard, se fait le plus transparent possible pour éviter d'être rejeté. Si on regarde la timidité sous un autre aspect, on peut dire qu'il s'agit là d'un manque de confiance en soi. J'étais, pour ma part, une enfant très timide, je me souviens, par exemple , que devoir dire " bonjour , au revoir , merci " était très compliqué pour moi, même à la boulangerie et je me souviens avoir cherché dans ma tête les bons mots, m'être entraînée à les répéter dans ma tête, pour qu'ils ne sortent pas de travers, quand je devrai les dire. J'ai beaucoup avancé sur la confiance en moi et je suis quelqu'un qui arrive à s'exprimer clairement, même en grand groupe, et s'il m'arrive de bafouiller, ça ne me bouleverse pas, je m'en amuse. Pourtant, j'ai vu, il y a peu de temps, qu'aller acheter du pain est toujours aussi compliqué pour moi, au point qu'il peut m'arriver de demander un pain au lieu d'une baguette et de ne pas pouvoir rectifier. Il est évident, dans cette situation, que ça ne me parle pas de tout ce qu'il me reste encore à " travailler" sur ma blessure de rejet, même si, bien sûr, il en reste, non, en l'occurrence, c'est une protection tout à fait obsolète et il m'a suffi de le voir, d'en prendre conscience pour qu'aujourd'hui mes visites à la boulangerie soient joyeuses et légères. 

Faites le tour, en surface et avec légèreté de vos protections et observez. Essayez, sans forcer, d'enlever celles qui vous semblent être devenues inutiles vous verrez très vite si c'était ou non des protections obsolètes et bien entendu, reprenez les très vite si vous voyez que vous en avez encore besoin.   

 

Ce blog n'a de sens pour moi que s'il en a pour vous.

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Commentaires: 1
  • #1

    Marie (jeudi, 23 janvier 2020 10:37)

    Bonjour,
    A méditer et changer ces protections " habitudes " lorsque repérées donc.
    Des petits défis au jour le jour...
    Ton histoire vécue en boulangeries est très parlante je trouve, cela permet de transposer à nos propres protections.

    Belle journée à toi Lulu !